5 janvier 2011
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« P A S Q U I E R… A U F I L D U B L E U »
La Maison des Arts d’Évreux offre au public un panorama du travail de Pasquier sur plus de vingt années, complétées par la toute récente suite des « Fenêtres ».
Démarrant sur les chapeaux de roue, l'exposition Pasquier éssaime dans plusieurs lieux et l'art investit la ville : trois grandes bâches peintes et une tapisserie colorent le hall, le grand escalier et la salle de lecture de la Médiathèque-Arthotéque ; trois autres grandes bâches sont installées sous les voûtes de la cathédrale et une toile est exposée à la libraire Procure. Une grande tapisserie colore La Filandière.
La production de Noël Pasquier est caractérisée par l’emploi du bleu comme valeur de référence, la couleur prenant le pas sur le trait, en un subtil équilibre ; ce dosage particulier couleur/trait a été souligné par le critique Marcelin Pleynet, commentant la rétrospective Pasquier au Musée national de la Marine de Paris.
Une partie de l’exposition présente des pièces textiles provenant de plusieurs ateliers, en particulier les « mises en laine » interprêtées par Alain Dupuis, inventeur de ce prodédé novateur, comme en témoignent « Grande floralie », « Jaune et bleue », récemment exposée à New York.
Une trentaine d’ «empreintes/goudron », en référence amicale à Pierre Soulages occupent un espace important de l’exposition. Ces empreintes avaient été très tôt remarquées par Pierre Restany, qui affirmait la puissance graphique et émotionnelle de ces noirs surprenants.
La peinture fédère les autres médiums et matériaux. Prenant distance avec la figuration, Pasquier donne à lire des pièces abstractisantes : grands carrés sur composite « Gulf stream », aux couleurs éclatantes, et le triptyque « Sirène ».
Le constrate étonne, avec, à l’opposé, plusieurs toiles quasi monochromes gris, un appel à la réflexion, à la méditation, réveillées par les rouges forts - et chantants - de « Brasier », de « Vulcain » et d’ « Ardense ».
Dans plusieurs vitrines, une sélection d’objets d’artiste, principalement créés à la demande de musées. Ces pièces plus intimistes voisinent avec un choix de carnets de croquis sur le vif.
Démarrant sur les chapeaux de roue, l'exposition Pasquier éssaime dans plusieurs lieux et l'art investit la ville : trois grandes bâches peintes et une tapisserie colorent le hall, le grand escalier et la salle de lecture de la Médiathèque-Arthotéque ; trois autres grandes bâches sont installées sous les voûtes de la cathédrale et une toile est exposée à la libraire Procure. Une grande tapisserie colore La Filandière.
La production de Noël Pasquier est caractérisée par l’emploi du bleu comme valeur de référence, la couleur prenant le pas sur le trait, en un subtil équilibre ; ce dosage particulier couleur/trait a été souligné par le critique Marcelin Pleynet, commentant la rétrospective Pasquier au Musée national de la Marine de Paris.
Une partie de l’exposition présente des pièces textiles provenant de plusieurs ateliers, en particulier les « mises en laine » interprêtées par Alain Dupuis, inventeur de ce prodédé novateur, comme en témoignent « Grande floralie », « Jaune et bleue », récemment exposée à New York.
Une trentaine d’ «empreintes/goudron », en référence amicale à Pierre Soulages occupent un espace important de l’exposition. Ces empreintes avaient été très tôt remarquées par Pierre Restany, qui affirmait la puissance graphique et émotionnelle de ces noirs surprenants.
La peinture fédère les autres médiums et matériaux. Prenant distance avec la figuration, Pasquier donne à lire des pièces abstractisantes : grands carrés sur composite « Gulf stream », aux couleurs éclatantes, et le triptyque « Sirène ».
Le constrate étonne, avec, à l’opposé, plusieurs toiles quasi monochromes gris, un appel à la réflexion, à la méditation, réveillées par les rouges forts - et chantants - de « Brasier », de « Vulcain » et d’ « Ardense ».
Dans plusieurs vitrines, une sélection d’objets d’artiste, principalement créés à la demande de musées. Ces pièces plus intimistes voisinent avec un choix de carnets de croquis sur le vif.
Commmissaire de l’exposition : Maurice Maillard, directeur de la MDA.
MAISON DES ARTS, Place du Général de Gaulle, 27000, ÉVREUX
Du premier décembre 2009 au 2 janvier 2010
Mardi, jeudi, vendredi : de 10h à 12h et de 14h à 18h. Mercredi et samedi : de 10h à 18h.
Courte visite de l'exposition (2'20'')
Du premier décembre 2009 au 2 janvier 2010
Mardi, jeudi, vendredi : de 10h à 12h et de 14h à 18h. Mercredi et samedi : de 10h à 18h.
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