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Bienvenue !
Vous êtes la  ème personne accueillie sur nos pages d'information, de documentation et d'archivage.
Nous vous recommandons de les consulter via les rubriques de la colonne de droite. Un parcours de vie (2 pages) et une bio-bibliographie (10 p.) sont à votre disposition.

Nous vous souhaitons une agréable visite.

Noël et Clotilde

89 Bd. Auguste Blanqui
75013 Paris

tel +33 609668434

fax +33 955705877

 

   


PASQUIER,
chevalier des Arts et Lettres, est représenté par :

VERONIQUE SMAGGHE
Paris, France
 
G&O Art Agents et GALLERY LIVING WITH ART (LWA)
New York, USA
 

Focus

     Mise en place, 2005, Paris

30 janvier 2016 6 30 /01 /janvier /2016 22:47
Michel Tournier était l'écrivain français le plus édité, le seul Prix Goncourt qui a été élu à l'unanimité du jury.
Il échangeait de temps à autre avec Pasquier, épistolairement ou par téléphone, "avec sa belle voix. Chez lui, on était bien : une belle maison de vieilles pierres, un jardin… un ancien presbytère en vallée de Chevreuse". 
 
tournier.jpegIl a écrit en 1995 à l'occasion d'une préface : "Pasquier, j'apprécie la dominante bleue - qui est ma couleur - et la subtile architecture de vos compositions. La valeur de votre oeuvre est éclatante. Elle appartient au domaine du silence. J'admire, sans commentaires".
 
“Pasquier, I love the dominating blue – my colour – and the subtle architecture of your compositions.  Your work is brilliant. It belongs in silence. I admire it, with no further commentary.”

“Pasquier, me agrada ese dominio del azul – mi color – y la sutil arquitectura de sus composiciones. El valor de su obra es rutilante. Pertenece al dominio del silencio. Sin más comentarios, la admiro.”

 

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 04:38
restany.jpeg "L’imagination de PASQUIER est fondamentale et essentielle, elle se réfère aux éléments naturels - à la mer, au ciel, à l’eau, de la Bretagne en particulier - mais aussi à la vitalité de la terre, et à sa puissance d’action, aux rêveries de l’immensité comme aux rêveries de la volonté (...).

Le geste de PASQUIER, c'est la signature de son amour de la vie". 1998

(voir ici l'article complet multilingue)

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 23:00

fame.jpgC'est avec deux conseillers en art, Frederic Elkaim (de FAME, le premier fonds de dotation pour la création française) et Claudia Victoria Olalde, que PASQUIER a travaillé et revu l'oeuvre de sa vie, dans une grande réflexion de renouveau. Il en est résulté notamment ce texte, fortement charpenté, aussi finement ciselé qu'une pierre angulaire, socle récapitulatif d'une construction commune :

"Une écologie artistique et politique.
Le propos global de Noël Pasquier se situe du côté de l’engagement humaniste, pour la vie, pour dépasser la mort. Cet engagement prend la forme d’une « écologie artistique et politique » c’est-à-dire s’interroge sur la situation poétique de l’homme au monde, à la nature, à la ville, à la misère et à la mort.

L’originalité du travail de Noël Pasquier se situe dans l’interstice d’une opposition qu’il réconcilie : « nature-culture », « écologie-urbanisme », « vie-mort » et « poésie-dénonciation ».
On pourrait parler de « l’engagement artistique pour la vie ». Ce fil conducteur permet de relier l’ensemble des projets et séries, anciennes, actuelles ou à venir. Et il va encore être expansé pour maintenir le discours de l'artiste sur une telle trajectoire.

Pasquier, le laboratoire de la vie.
Le travail de Pasquier fonctionne comme un organe vivant, une sorte de métabolisme géant qui, à travers le temps comme l’espace, gagne et insuffle le créé, le vibrant, le sensuel, le poétique donc, en tant que la poésie sauve le monde. Commandes monumentales, peintures, sculptures, installations, partout en France et bien au-delà, l’artiste a installé des formes évolutives à travers ses différentes périodes stylistiques, comme à travers les espaces urbains et écologiques qui questionnent à travers son œil la relation entre nature et culture. Et si on reconnait un fil « bleu », qui traverse toute son œuvre c’est parce qu’il en explore toute la palette comme l’on explore les différentes espèces vivantes, en quasi-entomologiste de la peinture et de la vie autonome des nuances qui évoluent de leur côté.

Pourquoi Pasquier crée-t-il depuis si longtemps, avec constance, avec sensibilité, avec foi en son rôle artistique ? C’est parce qu’il porte en lui une nécessité, celle de faire reculer la mort : mort du chaos harmonieux, de l’infini des horizons bleus dans la négation et les multiples blessures de la nature ; mort des abandonnés, des marginaux ou des simples gens écrasés par le « rationnel » de la vie urbaine ; mort une seconde fois à travers le traitement social du décès lorsque l’on se refuse de donner aux derniers restes des corps, comme si l’identité de notre passage ici n’y était pas attaché, un environnement décent permettant aux vivants de les pleurer.

L’art de Pasquier, c’est un art de combat, car il y a urgence à lutter contre sa propre mort et à travers elle, celle d’un corps social qui se gangrène, et d’un monde qui se fissure. L’art de Pasquier c’est un art humaniste car il porte avec sa fragilité et sa poétique un espoir que nous avons oublié et qu’il nous renouvelle en permanence, série après série : l’espoir de vivre et de mourir dignement. Tout simplement. Mais depuis la moindre graine jusqu’à la plus grande des fourmilières humaines, c’est tout un système qu’il enregistre en lui et qu’il nous restitue dans des œuvres qui nous invitent à dépasser l’éphémère vanité de l’existence pour rejoindre de plus vastes et profonds horizons. Bleus, de la mer au ciel.

On aura noté les différentes périodes stylistiques de l’artiste : Figurative, Géométrique, Abstraction Lyrique, Paysage abstrait, Illustration libre : c’est le Pasquier historique qui œuvre dans une perspective humaniste, écologique, poétique et s’engage pour la vie.
Les bleus sont un leitmotiv, une traversée stylistique de l’ensemble de l’œuvre, une marque de fabrique, une poétique spécifique pour exprimer l’engagement pour la vie. Mais pas le propos, le sujet, le concept.
Il ne faut pas renier, dans la pluralité du travail de Pasquier, ce qu’il appelle «les verbes irréguliers », qu’il nomme aussi « l’atelier imaginaire ». Mais il semble nécessaire, dans la phase actuelle de ne pas confondre le propos, le sujet et le style, la sensibilité avec laquelle il exprime l’idée principale de son travail : sauver la vie".

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6 mai 2009 3 06 /05 /mai /2009 11:59

Au fond de la matière pousse une végétation obscure.

Dans la nuit de la matière fleurissent des fleurs noires.

Elles ont déjà leur velours et la formule de leur parfum.

Gaston Bachelard - L'eau et les rêves

Dans son "Essai sur l'imagination de la matière, L'eau et les rêves" (Éditions José Corti, Livre de poche, 1993), Bachelard se propose d'aller à la racine même de la force imaginanteles images de la matière on les rêve substantiellement, intimement en écartant les formes, les formes périssables… On retrouve dans l'œuvre peint de Noël Pasquier cette recherche fondamentale, cette poétique de la matière que les philosophes de l'antiquité grecque ramenaient aux principes des quatre éléments : l'eau, l'air, la terre et le feu, que Bachelard considère comme toujours valables et qu'il pense sous la domination du rêve.

C'est dans cette voie des racines de l'imagination de la matière que l'on cerne le mieux la démarche créative de Noël Pasquier. D'abord figuratif, il s'achemine progressivement vers l'abstraction, mais celle-ci reste toujours ancrée dans une expérience existentielle des éléments d'un paysage, on peut parler à son propos de paysagisme abstrait. Il commence à produire à la fin des années cinquante, période où l'abstraction lyrique est encore dominante. Celle-ci s'est développée simultanément des deux côtés de l'Atlantique pour donner l'Abstraction lyrique de l’École de Paris ou encore l'Art informel et l'Action Painting américaine.

Le lyrisme revendiqué par ces mouvements : expression des émotions, improvisation, vitesse, participation intense du corps, voulait réagir à la froideur intellectuelle de l'abstraction géométrique d'un Mondrian qui avait triomphé avant-guerre avec le mouvement De Stijl.

La découverte de l'inconscient par Freud et ses applications à la méthode psychanalytique influence les surréalistes qui trouvent dans l'écriture automatique une possibilité d'explorer cet imaginaire primitif, cet inconscient où le corps, le geste spontané jouent un rôle primordial ainsi que les rêves. Les rêves de l'enfant sont la plupart du temps de nature organique.

L'écriture gestuelle permet l'improvisation sous la domination de l'émotion, elle est effusion ou envolée lyrique. Elle n'est pas sans rapport avec les expériences des surréalistes sur le dessin automatique.

Après la deuxième guerre mondiale, l'Europe avec l'occupation américaine découvre massivement le jazz, symbole d'une liberté retrouvée, d'une joie de vivre mise à mal par la répression nazie. La double formation de Pasquier, à la fois musicale (pianiste, organiste) et picturale - il a longtemps hésité entre les deux carrières - lui ouvre des possibilités qui le mèneront à la recherche d'un Art Total. Dans les années 67-70, il créera un Festival d'Art Total.

C’est alors qu’il côtoie Serge Gainsbourg, à l'époque où ils bénéficient l’un et l’autre d’ateliers à la Cité Internationale des Arts de Paris, et s'adonne avec ses amis musiciens à des improvisations picturales au son du jazz. Il reprend cette pratique de nombreuses fois, notamment en 2006, au Centre Georges Pompidou, pour la Nuit de la Poésie (peinture, musique, danse et poésie) où il improvise, face au public, sur un support translucide tandis que sont lus des poèmes de Georges-Emmanuel Clancier et d’une trentaine d’écrivains. 

Revenons à cette poétique de la matière, caractéristique de l'art de Pasquier. S'il est possible de l'examiner en fonction de la classification des philosophes grecs selon les quatre éléments, il semble que l'eau, vu ses thèmes se rapportant le plus souvent à la mer, soit l'élément prépondérant. Né sur les rivages de la Méditerranée, il a fréquenté aussi intimement ceux de l'Atlantique et particulièrement de la Bretagne : une maison familiale dans le Finistère, dénommée À fleur d'eau, abrite ses rêves d'enfant et d'adolescent, et lui permet encore aujourd’hui de se ressourcer. Cette expérience sera essentielle dans le choix de ses thèmes et l’une des sources de son style.

Quand j'étais enfant, dit-il,  j'inventais ce bleu de la mer, ce blanc de l'écume des vagues et des ailes des oiseaux…

On rêve avant de contempler, disait Bachelard. Avant d'être un spectacle conscient, tout paysage est une expérience onirique.

                                                                                                  Avril 2009
Extrait du catalogue du Centre d'Arts Plastiques de Royan, disponible à la vente à partir du 11 juillet

 

 

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13 février 2008 3 13 /02 /février /2008 10:30
undefinedundefinedLes « EMPREINTE DU TEMPS »

Sur les murs du centre d’art Passerelle de Brest, en 2001, le spectateur a pu suivre «les empreintes» de Noël Pasquier (goudron sur plastique et papier), telles celles de «l’Erratum musical» de Marcel Duchamp en 1913, encre sur feuille de papier à musique : «Faire une em-preinte mar-quer des traits une fi-gure…».
Elles défient notre pensée, revêtues d’une certaine gravité qui requiert d’ouvrir la perspective et de tendre notre regard «entre l’objet singulier et la stratification, l’épaisseur anthropologique dont il met en œuvre une sorte de mémoire déformante».  
Chaque empreinte libère une singularité et un paradoxe car elle est à la fois «unique comme emprise corporelle et universalisable comme reproduction sérielle». Elles ont le pouvoir de nous interroger, de nous toucher, elles inventent une mémoire des formes «un jeu cruel du désir et du deuil».
Une œuvre plus profonde, plus intériorisée, plus dramatique et plus nocturne mais céleste aussi, que l’artiste nous invite à découvrir, où résident la fragilité du souvenir et l’empreinte furtive et souvent fortuite d’une forme.
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Téléchargez la présentation "Installations et empreintes" (25 M°)

Visionnez les empreintes exposées au MAN en 2007 (de 9mn 50sec à 15min) et commentées par Lydia Harambourg, historienne de l'art.
 

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